mercredi 29 octobre 2014

Christopher Miller - "L'univers de carton"


L'écrivain de SF, Phoebus K. Dank, est assassiné. William Boswell et Owen Hirt entreprennent la construction d'une encyclopédie rapportant l'ensemble de ses œuvres et relatant sa vie privée pour le moins rocambolesque. Eux-mêmes écrivains, ils ont partagé la vie de Dank et sont ses amis les plus proches, donc ceux qui le connaissaient le mieux.
On découvre que leurs points de vue peuvent être très différents, l'un trouvant Dank génial, l'autre au contraire le qualifiant d'écrivain raté. Quant au défunt, le pauvre souffrait d'agoraphobie, était obèse, obsédé par le sexe, menait des expériences plus ou moins dangereuses dans sa maison, comme sa machine à voyager dans le temps lui permettant d'accéder au futur de deux minutes.

Il s'agit d'un livre d'humour, où des écrivains sont tournés en dérision. L'ordre alphabétique ne nuit pas à la lecture d'une histoire chronologique, construite. De manière astucieuse, les entrées présentant les œuvres de Dank sont suivies par la narration de sa vie réelle. Ainsi, sa personnalité loufoque se dessine au fur et à mesure. En parallèle, les circonstances du meurtre se dévoilent.
Boswell et Hirt se détestent cordialement, s'invectivent par leurs notes en bas de page. Le traducteur s'est d'ailleurs amusé à ce petit jeu, avec ses propres notes.

Mon ressenti... je suis passée à côté de ce roman. 600 pages qui tirent en longueur, de l'humour un peu trop lourd, ennuyeux car redondant. Et pourtant, l'intrigue est très bonne. Mais je ne sais pas, j'ai l'impression que je n'étais pas un bon public. Ah si! J'ai décroché à cause du style : des parenthèses dans la majorité des phrases qui cassaient mon rythme de lecture. Souvent, je devais reprendre le début de la phrase en omettant la parenthèse pour en comprendre le sens! Dommage. 


Emprunté à la médiathèque, la couv' m'avait attiré l'oeil.
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Site du traducteur, Claro : ICI.

samedi 25 octobre 2014

Cet après-midi

Je suis partie direction parc, rejoindre mon banc préféré pour continuer un petit brin de lecture... Les oiseaux étaient très actifs, malgré le temps humide.





dimanche 19 octobre 2014

Balade en vélo

Être en manches courtes un 19 octobre, c'est inédit et nous en avons bien profité! Nous avons sorti les vélos et slalomé entre les promeneurs tout sourire. Une chouette journée en famille!








vendredi 17 octobre 2014

"Ténèbres 2014"


"Ténèbres 2014" est un recueil de 14 nouvelles de fantastique et d'horreur :
  • Petite Miss à mort
Il s'agit en majorité d'histoires d'horreurs soft, aux ambiances lugubres, oppressantes. 
Il y en a auxquelles je n'ai pas du tout accroché, comme "Reines d'Egypte" dont on voit clairement le dénouement ou "Ils entrent par les murs".
Mes préférées sont "ArianRoad" et "La vengeance à huit pattes".

"ArianRoad" : on se plonge vraiment dans l'ambiance d'une voiture qui trace sa route, sans itinéraire prédéfini. Cette histoire m'a rappelé la plume de Stephen King. On passe outre les invraisemblances. L'intrigue est bien menée.

"La vengeance à huit pattes" : comme le titre le sous-entend, il s'agit d'une araignée. Or, c'est MA phobie! J'ai beaucoup appréhendé et au final, j'ai adoré! Je me suis marrée à cette lecture. En effet, en parallèle du pan horreur, il existe un pan de dérision, d'humour qui rend acceptable le glauque et étonne par son côté décalé.



Emprunté à la médiathèque dans le cadre du club SFFF.

Ciel day after day (3)














mercredi 15 octobre 2014

Confiture de châtaignes

Samedi, balade en forêt pour la récolte de châtaignes.
Dimanche, confiture qui m'a pris plusieurs heures avec à la clé, des ampoules, des bleus et un dos en compote. Mais ça en valait la peine! Un vrai régal!


Pour 1,6 kg de châtaignes, j'ai utilisé 410 g de sucre et environ 3 cc d'extrait de vanille.

1) Fendre les châtaignes pour qu'elles n'éclatent pas à la cuisson. Les mettre dans une cocotte d'eau froide et les porter à ébullition. Les laisser bouillir 2 minutes. Laisser tiédir 10 minutes. 
Éplucher les châtaignes (en refroidissant c'est beaucoup plus difficile, ne pas hésiter à les remettre dans de l'eau plus chaude. J'utilisais ma bouilloire). 
Remettre les châtaignes largement recouvertes d'eau froide sur feu moyen et les cuire à petit feu 40 minutes. Les égoutter. Verser 15 cl d'eau dans une casserole ainsi que le sucre pesé et faire fondre à feu doux. Lorsque le sirop bout, le cuire à feu vif pendant 5 minutes.

2) Réduire les châtaignes encore chaudes en purée à la moulinette (la peau ne passe pas le tamis). Verser la purée obtenue dans le sirop bouillant (j'ai rajouté de l'eau, le mélange était trop sec). Ajouter l'extrait de vanille. Tourner à l'aide d'une cuillère en bois jusqu'à ce que l'ébullition reprenne et laisser cuire 20 minutes à petits bouillons en mélangeant de temps en temps pour que la confiture n'attache pas.

3) Lorsque la confiture est cuite la verser encore bouillante dans des pots en verre. Si ceux-ci ont des couvercles à vis, fermer aussitôt hermétiquement et les retourner sur un torchon. Sinon couvrir à chaud d'un film alimentaire puis laisser refroidir. Les conserver au frais.

Miam!
Faite-maison = un goût d'authentique! Nettement moins sucré que celle du commerce.                         

Inspirée du site "Le journal des femmes" : ICI.

dimanche 12 octobre 2014

Paul Beorn - "Les Derniers Parfaits"


La France est le théâtre d'une guerre contre les catharis. Leurs légions sont aux portes de Maramante, devant lesquelles Cristo, prisonnier enchaîné à d'autres victimes, doit obéir aux assiégeants dans leur stratégie offensive. 
Par un coup de chance inespéré, il réussit à s'enfuir, lié par les fers à trois camarades qui partageront bon gré, mal gré, sa route. Leurs péripéties les amèneront à se connaître, à devoir se supporter alors que leurs personnalités ou leurs vies ne les auraient probablement pas rapprochés, à se dépasser pour survivre, à révéler des pouvoirs qu'ils ne soupçonnaient pas.

Paul Beorn nous emmène dans un monde plein de magie enivrante. Cette lecture m'a complètement emballée, encore plus que celle de "La Pucelle de Diable-Vert", ce qui est fort! 
Certains passages m'ont rappelé beaucoup d'autres œuvres : "Les Mystérieuses Cités d'Or", "Harry Potter", "Le Seigneur des Anneaux", "L'Histoire sans fin". 
Je me suis vraiment attachée aux personnages et j'ai une petite boule au ventre maintenant que je dois les laisser. Et puis la fin est très bien tournée...
Jolie couverture!


Emprunté à la médiathèque suite à la découverte de CoCyclics.

Site officiel de Paul Beorn : ICI.

samedi 4 octobre 2014

Kamishibai

Le kamishibai est un spectacle d'origine japonaise. Le mot signifie "théâtre de papier". Et en effet, les histoires sont contées à l'aide de dessins qui défilent.

Un moment plein de sympathie, où nous avons pu admirer les dessins faits mains (certains créés par des enfants de classe primaire), apprécier la narration de petites histoires accompagnées d'effets auditifs et la musique d'un accordéon. La poésie ne manquait pas non plus.
L'ambiance était conviviale et pleine de bonne humeur. Les petits et grands ont franchement aimé!








vendredi 3 octobre 2014

Paul Beorn - "La Pucelle de Diable-Vert : Le Hussard Amoureux"


Il s'agit du livre II du dyptique "La Pucelle de Diable-Vert".
Jehanne est à la recherche de son baba, enlevée par une sylve démoniaque. Mais cette dernière a une bonne longueur d'avance et ne manque pas de stratégies machiavéliques pour lui mettre des bâtons dans les roues! Le Monde va de plus en plus mal et sa quête va la pousser à sauver les Hommes, toujours accompagnée de sa perle.

La lecture de cette suite m'a autant transportée que celle du livre I. Elle nous amène à découvrir le passé de Jehanne, à nous attacher encore plus à cette héroïne. Toutefois, je n'ai pas accroché sur la façon dont sont menés les flashbacks.
Aux environs de la page 200, j'ai eu peur de ne pas connaître toutes les réponses aux mystères soulevés depuis le commencement, mais finalement si, les cinquante dernières pages suffisent, sans que la fin ne soit bâclée. Tout est mené finement.
Cette histoire pourrait engendrer d'autres tomes... ;o)


Emprunté à la médiathèque suite à la découverte de CoCyclics.

Site officiel de Paul Beorn : ICI.