dimanche 14 octobre 2018

Andrea H. Japp - "Les mystères de Druon de Brévaux"


A l'époque du Moyen Âge, Héluise Fauvel fuit l'Inquisition dont a été victime son père. Pour ce faire, elle voyage sous les traits d'un médecin itinérant, dispensant son art pour gagner de quoi vivre. Une mystérieuse pierre rouge serait à l'origine de toute cette mésaventure.

Cette saga compte 4 tomes et je l'ai trouvée géniale! Elle offre du mystère, des connaissances sur la France d'autrefois et notamment sur l'origine de nos mots et expressions actuelles, des enquêtes bien ficelées, et même des affaires de cœur. Bref, un bon cocktail à la fois divertissant et instructif. Il est clair que l'auteure s'est très bien documentée sur cette époque.

Plusieurs intrigues s'entrecroisent, avec des lieux géographiques bien différents, mais le lecteur ne se perd pas. Tout est rappelé avec finesse et à bon escient. Quelques redondances parfois en début de tome, pour rappeler le(s) précédent(s).

L'héroïne, Héloïse/Druon, est attachante. En revanche, elle est peut-être un peu trop douée pour être crédible. Cela ne m'empêche pas d'avoir trouvé tous les personnages bien dessinés, qu'ils soient bons ou mauvais.
Et j'ai apprécié que l'auteure ne prenne pas de pincettes pour les morts qui jalonnent son intrigue. Le sort touche même les êtres innocents.

lundi 30 juillet 2018

Ismaïl Kadaré - "La Poupée"


Il s'agit d'un livre autobiographique où Ismaël Kadaré parle beaucoup de sa mère. Les pages filent très vite et vu leur faible nombre, je les ai lues en quelques heures.
J'avoue que cette histoire ne m'a quasiment laissé aucun souvenir. :op Je suis tombée par hasard dessus car je recherchais un auteur albanais. En fait, l'auteur rapporte les us et coutumes de son pays, en racontant le mariage de ses parents, avec l'arrivée de sa mère dans la maison de sa belle-famille. Je me rappelle avoir aimé son style. C'est juste le contenu qui ne m'a pas trop accrochée.

dimanche 29 juillet 2018

Raphaëlle Giordano - "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une"


Camille est une mère débordée, stressée, qui perd de vue l'essentiel de la vie. Sa conscience se réveillera petit à petit au hasard d'une panne de voiture...

Un roman à 200% "feel good"!!! Donc une lecture qui fait du bien au moral, qui donne envie de se reprendre en mains et d'aller de l'avant. 
Très utile pour le développement personnel et ça passe très bien sous cette forme de fiction. 
Je me suis retrouvée dans cette femme au quotidien bien rempli, vite stressée pour pas grand chose finalement. 
Et puis on retrouve des petites astuces à appliquer dans notre vie bien réelle : la fiction rejoint la réalité. Par exemple, j'applique l'idée du carnet du positif, pour se rappeler les bons moments lorsque je broie du noir. Ca fonctionne quand j'y mets de la bonne volonté. ;o)

A mon avis, un petit livre à emmener en vacances...

Dany Laferrière - "L'art presque perdu de ne rien faire"


Dans ce livre, Dany Laferrière rapporte ses pensées qu'il a classé en grandes catégories. Beaucoup tournent autour du temps.

Je l'ai lu parce que l'auteur est haïtien, en rapport avec mon auto-défi 1pays-1auteur. Il s'agit de philosophie autobiographique. 

Je n'ai pas été très emballée. Peut-être parce qu'il faisait un peu trop catalogue, même si les idées étaient groupées en grandes thématiques. 
Et pourtant, j'ai apprécié certaines pensées se rapportant à des petites choses de la vie qui peuvent passer inaperçues. Les petits bonheurs du quotidien. En cela, il semble que l'auteur soit très épicurien et aime la vie, dans tout ce qu'elle peut offrir.
Tandis que d'autres pensées ne rimaient à rien, de mon point de vue, parce que les explications étaient trop tordues et j'avais du mal à suivre là où voulait en venir Dany Laferrière.  

samedi 28 juillet 2018

Challenge ABC 2018

Proposé par Nanet sur Livraddict.

Résumé de ce challenge :
- un auteur par lettre, un minimum de 5000 pages
pour l'ensemble des livres
- un minimum de 5 catégories différentes est demandé pour valider l'inscription (un classique, une nouvelle, un auteur étranger, un livre en fantasy, un en SF, un roman, un thriller...)

J'ai choisi l'option A.
A comme Aléatoire : Vous avez la possibilité de ne pas fixer votre liste.

Voici ma liste :

Alexievitch Svetlana, La fin de l'homme rouge - 544 pages - Témoignage
Beukes Lauren, Moxyland - 297 pages - SF
Cooper Helene, La maison de Sugar beach - 432 pages - autobiographie
Devi Ananda, Eve de ses décombres - 154 pages - contemporaine
Easton Ellis Bret, American psycho - 526 pages - contemporaine
Faye Gaël, Petit pays - 224 pages - contemporaine
Glattauer Daniel, Quand souffle le vent du nord - 350 pages - contemporaine
Hirata Andrea, Les Guerriers de l'arc-en-ciel -  312 pages - autobiographie
Ilichevsky Alexander, Le Persan - 624 pages - contemporaine
Japp Andrea H., Aesculapius - 446 pages - historique
Kadaré Ismaïl, La Poupée - 155 pages - contemporaine
Lafferière Dany, L'art presque perdu de ne rien faire - 392 pages - philosophie
Mezlekia Nega, Dans le ventre d'une hyène - 346 pages - contemporaine
Nothomb Amélie, Péplum - 154 pages - contemporaine
Oksanen Sofi, Purge - 430 pages - contemporaine
Park Yeonmi, Je voulais juste vivre - 304 pages - autobiographie
Quirk Matthew, Confidentiel défense - 441 pages - thriller
Rahimi Atiq, Syngué Sabour - 144 pages - contemporaine
Saniee Parinoush, Le voile de Téhéran - 560 pages - auteur étranger
Towfik Ahmed Khaled, Utopia - 182 pages - SF
Umubyeyi Mairesse Beata, Ejo - 142 pages - nouvelle
Villach Paul, Béa de Capri, -247 pages - romance
Waberi Abdourahman A., Passage des larmes - 250 pages - contemporaine
Xing Xu, Le crabe à lunettes - 210 pages - aventure
Yoss, Planète à louer - 262 pages - SF
Zaaria Aminata, La nuit est tombée sur Dakar - 200 pages - contemporaine

Nombre total de pages lues : 4858 / 5000
Nombre de catégories lues : 5 / 5 (autobiographie, SF, contemporain, témoignage, auteur étranger)

Drive : ICI

mardi 24 juillet 2018

Bret Easton Ellis - "American psycho"


Patrick est un golden boy aimant les femmes, les vêtements de marque, les restaurants et bars huppés, ses cheveux. Mais aussi, son côté sombre le pousse vers la cocaïne et la violence.

Je pense qu'American psycho est le genre de livre qu'on adore ou qu'on déteste. Pour ma part, je l'ai lu parce qu'il a fait beaucoup parler de lui. Eh bien j'ai trouvé que c'était un navet! C'est creux! Ce pavé de 500 pages aurait pu être écrit en 100 pages. Énormément de redondance, des passages qui ne servent à rien, des dialogues décousus, aucun personnage accrocheur, pas même les victimes. Et je n'ai pas compris le pourquoi du comment des critiques musicales, qui elles, en revanche, étaient bien développées, très bien argumentées et écrites.
Les passages violents ne font pas dans la dentelle. Âme sensible s'abstenir. Mais au moins, l'auteur sait très bien les décrire! Sans parler des scènes dignes d'un film X.
Là où j'ai pu trouver un intérêt, c'est dans le psychisme du personnage principal. La façon dont il voit ses collègues, les femmes, ses futures victimes. La construction de ses pensées. Mais encore une fois, beaucoup de redondance, on s'ennuie rapidement.

Bref, un roman qui ne mérite pas tout le battage médiatique dont il a bénéficié.

dimanche 1 juillet 2018

Parinoush Saniee - "Le voile de Téhéran"


En Iran, une jeune fille tombe amoureuse d'un apprenti pharmacien, ce qui choque sa famille. Ses frères la forcent alors à se marier à un homme qu'ils choisiront. Elle devra s'adapter à sa nouvelle vie, dans un pays en pleine mutation.

J'ai adoré ce roman!!! On y découvre les us et coutumes de l'Iran sur un grand laps de temps. Mais aussi son développement politique et la guerre en arrière-plan.
L'histoire de cette femme est captivante, choquante, poignante. La force de l'héroïne force l'admiration du lecteur. L'intrigue est surprenante : on pourrait penser que Massoumeh connaîtrait une vie lugubre et finalement, elle ne tombe pas si mal que ça, son quotidien aurait pu être bien pire.
Franchement, si cette femme a vraiment existé, il s'agit d'un véritable modèle de courage!

Je recommande chaudement cette lecture!

dimanche 27 mai 2018

Gaël Faye - "Petit pays"

Quatrième de couverture : En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…

"Petit pays" est un petit livre qui se lit très vite. C'est une histoire cruelle par sa réalité, en partie autobiographique. On commence par la lecture de l'enfance insouciante des gamins de quartier pour finir par la guerre qui n'a aucune pitié. On y retrouve les questionnements d'un gamin aux parents d'origines différentes (une mère rwandaise et un père français) et qui, de surcroît, se séparent.

Festival des jardins - Chaumont

Le thème de cette année : Jardins de la pensée.















dimanche 13 mai 2018

Ahmed Khaled Towfik - "Utopia"


Utopia est une enclave égyptienne de haute sécurité, où les riches ne souffrent que d'ennui. Les basses tâches sont assurées par des travailleurs provenant des bidonvilles environnants. Les jeunes passent leur temps entre le sexe et la drogue. Ils recherchent la moindre sensation forte. Un de leurs jeux favoris est le kidnapping d'un pauvre, puis sa torture jusqu'à la section d'une partie de son corps en guise de trophée.

Je l'ai lu d'une traite! C'est franchement bien écrit et du coup, on ne peut plus lâcher cette histoire qui est pourtant particulièrement sordide. 
L'auteur s'est servi de ce roman pour mettre en lumière le risque que courait une société si la classe moyenne disparaissait. En effet, celle-ci permet de faire tampon entre les riches et les pauvres. Or là, les deux classes extrêmes sont totalement séparées et se détestent. Il suffirait d'une étincelle pour que tout explose.
Pas de vrais héros, juste des personnages principaux qui racontent le même déroulement des évènements avec chacun leur point de vue de riche ou de pauvre, de chasseur ou de proie. 
Ce monde m'a donné l'impression de ne pas avoir de limites, à part Gaber, dont la morale se dévoile petit à petit, alors qu'on ne l'attend pas vraiment. La façon de penser des jeunes riches est écœurante, choquante. On aimerait qu'ils reçoivent une bonne leçon de la vie.

dimanche 29 avril 2018

Helene Cooper - "La maison de Sugar Beach"


"La maison de Sugar Beach" est l'autobiographie d'Helene Cooper, journaliste aux Etats-Unis, née au Liberia. Sa famille descend des esclaves affranchis d'Amérique qui ont fondé ce pays au 19ième siècle.

Grâce à ce livre, j'ai tout appris du Liberia. Helene Cooper y raconte sa fondation, puis son histoire en racontant celle de sa famille. Arrive alors la vie de l'auteure de sa naissance à son émigration vers les Etats-Unis où elle deviendra journaliste.
Cette autobiographie est très agréable à lire, elle se déroule comme un bon roman. Elle ose tout dire, même le plus dérangeant. On ne peut pas rester insensible à son récit.
Toutefois, il s'agit de son point de vue. Nous avons donc le ressenti d'une femme issue d'un milieu aisé, qui a connu une enfance loin de la pauvreté, particulièrement privilégiée. J'ai été choquée de découvrir que les esclaves affranchis qui ont acquis les terres du Liberia avaient pour serviteurs les africains autochtones!

Daniel Glattauer - "Quand souffle le vent du Nord" et "La septième vague"


Les vies d'Emmi et de Léo se croisent par hasard au détour d'un mail envoyé à une mauvaise adresse. S'en suit un échange épistolaire qui va durer des mois et même des années. Leurs sentiments feront les montagnes russes.

Ces romans sont exclusivement composés de mails, placés dans le temps. Le fond est très simple : Emmi et Léo se tournent autour, en rond, se répètent, se cherchent. C'est très "gnangnan" mais je suis certaine que c'est la réalité. Or, à part être concerné directement, de l'extérieur ce ne peut être qu'ennuyeux. En effet, c'est mon ressenti. Ces romans souffrent de longueur. Tout aurait pu être bouclé en un seul livre.
En revanche, cette histoire se lit vite, les protagonistes ont certaines pensées intéressantes et les jeux de mots sont bons. Donc, une très bonne lecture pour s'évader.

samedi 28 avril 2018

Svetlana Alexievitch - "La fin de l'homme rouge"


Dans ce livre, Svetlana Alexievitch retranscrit les témoignages des habitants de l'ancienne URSS. On y découvre les regrets d'une certaine partie de la population qui considère qu'au temps du communisme c'était bien mieux. Mais aussi les souvenirs de personnes emprisonnées, expédiées dans des camps, la vie de familles pauvres, et celle de femmes sous l'emprise de maris devenus alcooliques. Et puis il y a forcément la guerre et la politique.

Ces pages m'ont plus appris sur l'histoire de l'URSS et de la Russie que les cours suivis durant ma scolarité! Ici, ce sont des points de vue de l'intérieur, authentiques. On sent que certaines personnes n'osent pas encore parler. Et c'est avec surprise que j'ai découvert que l'effondrement du communisme n'était pas que positif!

"La fin de l'homme rouge" est assez long à lire, il faut rester concentré, ce n'est pas une lecture détente. Mais il est très riche en enseignement.

vendredi 27 avril 2018

Pile à lire (PAL)

Voici ma pile de livres à lire (PAL) pour 2018. Un pense-bête vraiment utile qui me rend fébrile en me remémorant mes envies. Mais elle se retrouve en concurrence avec mon challenge 1Pays1Auteur.

Les livres lus sont transformés en liens menant aux chroniques correspondantes.


  1. Alexievitch Svetlana, La fin de l'homme rouge
  2. Anderson Poul, L'épée brisée
  3. Atwood Margaret, La servante écarlate
  4. Beauverger Stéphane, Le Déchronologue
  5. Beorn Paul, Le jour où...
  6. Beukes Lauren, Moxyland
  7. Boissel Xavier, Rivières de la nuit
  8. Bottero Pierre, La Quête d'Ewilan - D'un monde à l'autre
  9. Bottero Pierre, La Quête d'Ewilan - Les frontières de glace
  10. Bottero Pierre, La Quête d'Ewilan - L'île du destin
  11. Brown Fredric, Martiens! Go home!
  12. Butcher Jim, Les dossiers Dresden : Lune fauve (Lune enragée)
  13. Butcher Jim, Les dossiers Dresden : L'Aube des spectres (tombeau ouvert)
  14. Butcher Jim, Les dossiers Dresden : Le chevalier de l'été (fée d'hiver)
  15. Cooper Helene, La maison de Sugar Beach
  16. Cortazar Julio, Marelle
  17. Devi Ananda, Eve de ses décombres
  18. Dick Philip K., Le dieu venu du Centaure
  19. Dick Philip K., Le Maître du Haut Château
  20. Dobbs Michael, House of cards
  21. Easton Ellis Bret, American Psycho
  22. Egan Greg, Axiomatique 
  23. Egan Greg, Isolation
  24. Faye Estelle, La voie des oracles 
  25. Faye Gaël, Petit pays
  26. Ferrand Cédric, Wastburg
  27. Ferrante Elena, Le nouveau nom
  28. Fforde Jasper, L'affaire Jane Eyre
  29. Foenkinos David, Charlotte
  30. Foenkinos David, La Délicatesse
  31. Forrest David, Légion
  32. Gemmel David, La légende de Marche-Mort
  33. Gemmel David, Renégats
  34. Gemmel David, Waylander
  35. Gemmel David, Waylander II
  36. Gemmel David, Waylander III
  37. Genefort Laurent, Les Chants de Felya
  38. Gibson William, Neuromancien
  39. Gibson William, Comte Zéro
  40. Gibson William, Mona Lisa s'éclate
  41. Glattauer Daniel, Quand souffle le vent du Nord
  42. Glattauer Daniel, La septième vague
  43. Glukhovsky Dmitry, Metro 2033
  44. Glukhovsky Dmitry, Metro 2034
  45. Grevet Yves, U4 : Koridwen
  46. Hinckel Florence, U4 : Yannis
  47. Hobb Robin, Retour au pays
  48. Jaworski Jean-Philippe, Rois du monde : Même pas mort
  49. Joyce Graham, Lignes de vie
  50. Keyes Daniel, Des fleurs pour Algernon
  51. Lemaitre Pierre, Au revoir là-haut
  52. Lenteric Bernard, La guerre des cerveaux
  53. Martin Georges R.R., Le Trône de Fer
  54. Mazaurette Maïa, Rien ne nous survivra
  55. Message Vincent, Les veilleurs
  56. Message Vincent, Défaite des maîtres et possesseurs
  57. Miéville China, Perdido Street Station I
  58. Miéville China, Perdido Street Station II
  59. Miéville China, Les Scarifiés
  60. Miéville China, Le Concile de fer
  61. Neuser Marie, Je tue les enfants français dans les jardins
  62. O'Malley Daniel, Agent double
  63. Panchard Georges, Forteresse
  64. Panchard Georges, Heptagone
  65. Park Yeonmi, je voulais juste vivre
  66. Pevel Pierre, Les lames du Cardinal
  67. Pevel Pierre, L'alchimiste des ombres
  68. Pevel Pierre, Le dragon des arcanes 
  69. Pratchett Terry, La huitième fille
  70. Pratchett Terry, Mortimer
  71. Pratchett Terry, Sourcellerie
  72. Pratchett Terry, Trois soeurcières
  73. Pratchett Terry, Pyramides
  74. Pratchett Terry, Au guet!
  75. Pratchett Terry, Eric
  76. Pratchett Terry, Les zinzins d'Olive-Oued
  77. Pratchett Terry, Le faucheur
  78. Pratchett Terry, Mécomptes de fées
  79. Pratchett Terry, Les petits dieux
  80. Pratchett Terry, Nobliaux et sorcières
  81. Pratchett Terry, Le guet des orfèvres
  82. Pratchett Terry, Accros du roc
  83. Pratchett Terry, Les tribulations d'un mage en Aurient
  84. Pratchett Terry, Masquarade
  85. Pratchett Terry, Pieds d'argile
  86. Raby Amy, Le jeu de l'assassin
  87. Roth Veronica, Les Insurgés
  88. Roth Veronica, Allégeance
  89. Saniee Parinoush, Le voile de Téhéran
  90. Scalzi John, Les Enfermés 
  91. Sheckley Robert, Apportez-moi la tête du prince charmant
  92. Simmons Dan, Hypérion 
  93. Sorman Joy, La peau de l'ours
  94. Spade Alan, Les explorateurs
  95. Spinrad Norman, Rêve de fer
  96. Thirolle Jérôme, Les Doigts d'or d’Élise
  97. Tolkien J.R.R., Le Silmarillion
  98. Towfik Ahmed Khaled, Utopia
  99. Trébor Carole, U4 : Jules
  100. Villeminot Vincent, U4 : Stéphane
  101. Wallace David Foster, L'infinie comédie
  102. Walter Jon Williams, Câblé
  103. Walter Jon Williams, Ceci n'est pas un jeu
  104. Watts Peter, Starfish
  105. Watts Peter, Rifteurs
  106. Watts Peter, Behemoth
  107. Wein Elizabeth, Nom de code : verity
  108. Weir Andy, Seul sur Mars
  109. Werber Bernard, Nous les dieux
  110. Werber Bernard, Le souffle des dieux
  111. Werber Bernard, Le mystère des dieux
  112. Wilson Robert Charles, Spin
  113. Wilson Robert Charles, Axis
  114. Wilson Robert Charles, Vortex
  115. Wilson Robert Charles, Les Chronolithes
  116. Wintrebert Joëlle, Les olympiades truquées
  117. Yoss, Planète à louer
  118. La Bible (version Louis Segond)

dimanche 8 avril 2018

Yoss - "Planète à louer"


La Terre est sous la coupe de peuples extraterrestres. Elle leur sert de planète touristique et les humains sont volontairement laissés dans l'ignorance de leurs avancées technologiques. Beaucoup veulent fuir et utilisent des moyens extrêmes, quitte à pactiser avec l'ennemi.

Ce roman est très bien écrit. J'ai aimé la vision du futur de Yoss, bien qu'elle soit très pessimiste pour les humains. 
Chaque chapitre raconte une histoire tournant autour d'un personnage principal. Ils sont indépendants et pourtant ont chacun des protagonistes communs et absents. J'ai particulièrement accroché à cette originalité.
"Planète à louer" est très sombre, parfois un peu trash, sexes et drogues se retrouvent partout. Certains évènements sont même carrément dérangeants. Il se crée un malaise lorsqu'on ramène cette SF à la réalité d'aujourd'hui, parce que certains faits sont bien réels. D'ailleurs, « Toute ressemblance entre la Cuba des années 1990 et cette terre du XXIe siècle est purement intentionnelle ». Ça pousse à réfléchir...

Mon coup de cœur est pour l’œuvre d'art vivante! Elle m'a marquée! Elle a été franchement bien menée : au départ on ne comprend pas de quoi il s'agit et puis elle finit en apothéose, avec un rythme qui va en s'accélérant.

samedi 3 février 2018

Ananda Devi - "Eve de ses décombres"

 
A l'île Maurice, dans le quartier malfamé de Troumaron, des jeunes survivent tant bien que mal. Peuvent-ils croire encore en un avenir?

Mon impression générale n'est pas très bonne. Je n'ai pas accroché au style de l'auteure. Du coup certains passages ne m'ont pas paru très clairs. Toutefois j'ai aimé l'alternance des récits des quatre adolescents, l'absence de dialogues directs qui sont en fait inclus dans la narration.
 
L'intérêt principal de ce livre est de montrer la face obscure, qui m'était inconnue, de l'île Maurice. La violence de l'histoire est difficile à affronter et Ananda Devi n'hésite pas à mettre le lecteur face à cette vérité qui m'a mise mal à l'aise. C'est cru mais percutant! Pauvres gosses...

lundi 29 janvier 2018

Lauren Beukes - "Moxyland"


En Afrique du Sud, des jeunes se rebellent contre l'hypertechnologie imposée par la société. On ne peut plus vivre sans son téléphone portable, la répression policière est particulièrement brutale, la drogue est prohibée mais généralisée.

Le monde décrit par Lauren Beukes m'a beaucoup plu, mais je n'ai pas réussi à bien entrer dans l'histoire. L'intrigue part un peu dans tous les sens et ce n'est qu'à la seconde moitié que tous les fils se rassemblent et forment un tout plus facile à cerner.
Les personnages ne sont pas attachants même si leurs "attributs" les rendent intéressants. Ils ont tous un rapport à la technologie différent, apportant des facettes multiples de cette société. Il y a l'artiste, le junkie, la taupe, le révolutionnaire aux grands idéaux, chacun lié à un entourage particulier.
Certaines scènes sont violentes, reflétant un monde futuriste dur, insensible aux sentiments individuels. Et les dialogues bruts, sans chichi, sont très appréciables.

dimanche 14 janvier 2018

Yeonmi Park - "Je voulais juste vivre"


"Je voulais juste vivre" est l'autobiographie de Yeonmi Park, née en Corée du Nord. Elle y raconte toute sa vie et celle de sa famille, de sa naissance à la construction de son nouvel univers en Corée du Sud.
Grâce à elle, j'ai quasiment tout découvert de la Corée du Nord. L'histoire de ce pays est rappelée, ce qui permet de comprendre l'actualité politique et j'ai apprécié avoir ces rappels (qui n'en étaient pas, je n'aimais pas l'histoire-géo mais ça a changé). On opère un plongeon dans le quotidiens des Coréens du Nord qui connaissent une répression extrême, la délation, une pauvreté qui leur semble normale ne sachant pas du tout ce qu'il se passe à l'étranger. Yeonmi se dit privilégiée par rapport à d'autres, or tout ce qu'elle a subi est déjà au-delà de ce qu'on pourrait imaginer.
Et puis sa souffrance devient intolérable et elle décide de fuir son pays, ce qui constitue la seconde partie de son récit.

Je salue sa sincérité. Elle a décidé de tout raconter, même le plus pénible et je pense que cela peut aider les autres femmes qui ont connu la même chose qu'elle. Il a dû lui être très difficile de se remémorer tous ces détails atroces.
Aujourd'hui, elle se bat encore pour la liberté et possède une page facebook ICI

Ce livre est mon premier coup-de-coeur de l'année.

1Jour 1Photo #48