En Grande-Bretagne, "la petite Souris" s'appelle "la Fée des dents". La nuit, elle prend la dent tombée d'un enfant laissée sous son oreiller en échange d'une pièce de monnaie.
Sam n'a pas échappé à ce rituel. Mais voilà, il l'a surprise dans sa chambre, alors qu'elle reste normalement invisible. Dès lors, sa vie et celle de sa bande d'amis va en être changée, la Fée se comportant de manière bien différente de celle des contes!
Graham Joyce nous décrit une Fée des dents dérangeante par son côté obscure que ce soit par ses actes ou sa physionomie. Sa perversité n'a pas de limites. Sam se retrouve victime malgré lui. Mais pire que cela, le mal touche également les gens qu'il aime.
Ce roman est lugubre, il existe peu d’événements positifs. J'ai eu des difficultés à comprendre pourquoi Quenotte s'acharnait sur lui. Et puis pendant une bonne partie de l'intrigue, je me suis demandé si elle était réelle ou juste le "compagnon imaginaire" de Sam.
Les membres de la bande des Moroses sont soudés, reflétant une véritable amitié qui perdurera dans le temps, même à l'âge adulte. Chacun sait pardonner aux autres, sans se poser de questions. Ces liens forts apportent une grande dimension au roman. On retrouve ce qu'on peut vivre dans notre enfance jusqu'à l'âge adulte, bien qu'il s'agisse d'un point de vue masculin. Notamment, la vision des événements est déformée par la jeunesse.
J'ai particulièrement aimé le psychiatre Skelton, un personnage décalé qui m'a faite sourire!
A vrai dire, j'ai aimé cette histoire, mais sans plus.
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