Il est le dernier homme qui sait la langue des serpents et raconte sa vie de sa naissance à sa vieillesse. Son peuple vivait dans la forêt en harmonie avec la nature, mais leurs us et coutumes se sont transformées avec l'arrivée d'hommes de villages. Il se souvient d'une époque où sa famille croyait encore en la salamandre qui les défendait contre les ennemis, où les filles s'entichaient des ours, où les cerfs venaient docilement se faire tuer par sa mère qui les cuisinait. Nostalgie...
Cette lecture m'a très surprise et plu. C'est la première fois que je lis quelque chose dans ce style. Je classe ce roman dans "fantastique" mais il a une allure de conte.
L'auteur s'inspire des légendes et vieilles traditions estoniennes pour certains points. En fait, il traite de l'opposition entre tradition et modernité. Certaines personnes s'adaptent et en oublient les coutumes de leurs ancêtres, tandis que d'autres refusent de changer et peuvent paraître anormaux, à côté de la plaque.
Au commencement le ton est léger, les anecdotes prêtent à sourire, reflétant l'insouciance de l'enfance. Elles sont complètement folles et on se demande où Andrus Kivirähk est allé chercher tout ça! Puis au fur et à mesure, le ton se fait plus sérieux, pour finir triste et nostalgique. Il suit l'évolution émotionnelle du narrateur.
Ce roman est totalement atypique, il m'est difficile d'en rapporter toute la finesse. Alors mon conseil : découvrez-le!
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