lundi 10 novembre 2014

Robert Charles Wilson - "Les derniers jours du Paradis"



Depuis la fin de la guerre de 14-18, la paix règne sur la Terre, les conflits ne durent jamais longtemps. De rares initiés, qui forment en secret un groupe nommé Correspondence Society, savent que cette quiétude est artificielle. Leurs recherches scientifiques ont démontré l'existence d'une entité extraterrestre, l'hypercolonie, capable de tirer profit des ondes radiophoniques émises par la radio ou les téléphones et même de prendre forme humaine, via les simulacres.
Les parents de Cassie ont été assassinés par l'hypercolonie en 2007. Sept ans plus tard, au milieu de la nuit, elle assiste à la mort accidentelle d'un simulacre apparemment venu pour la tuer elle et son petit frère, Thomas. Ils s'enfuient pour rejoindre le membre de la Correspondence Society le plus proche géographiquement. Il s'appelle Léo et son père se trouve être le mécène de leur groupe secret, mais il vit loin de son fils, caché comme eux tous.

Le rythme est maintenu avec la fuite des membres de la Correspondence Society et l'arrivée régulière de nouveaux personnages. Ces derniers ont des caractères bien différents et doivent coopérer malgré eux, ce qui amène certaines tensions, notamment de la méfiance.
Les passages sur la comparaison hypercolonie/insectes sociaux m'ont rappelé la saga des Fourmis de Bernard Werber.
Ce livre fait réfléchir dans le sens propre du terme. L'auteur amène les informations petit à petit, permettant de ne pas être noyé par la complexité de l'hypercolonie (et plus). Jusqu'au bout, on a du mal à définir si l'invasion extraterrestre est néfaste ou pas. J'ai trouvé la chute de l'intrigue particulièrement intelligente (j'ai un peu de mal avec le "tout rose"). 
Pour conclure, j'ai beaucoup aimé lire ce thriller riche en paranoïa.    



Emprunté à la médiathèque suite au club SFFF.

Site officiel de Robert Charles Wilson : ICI.

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